des uns par les autres, ni ne souffre à nouveau l'indignité
d'être le paria du monde ».
En décembre 1993, Nelson Mandela reçoit le prix Nobel de la paix conjointement avec le président Frederik De Klerk. Les deux hommes sont récompensés pour leurs actions en faveur du démantèlement de l’apartheid et l’instauration d’une démocratie non-raciale.
15 octobre 1990 - Nelson Mandela devant le portrait de Gandhi lors d’une visite officielle à New Delhi.
Nelson Mandela lors de sa campagne pour l'élection présidentielle en 1994 à Durban, en Afrique du Sud. Il porte une de ses célèbres chemises en batik, surnommées « chemises Madiba » qu’il revêtait même à l’occasion d’événements officiels.
Nelson Mandela s'adresse à la foule de militants lors d'un meeting de l'ANC avant les premières élections multiraciales, le 17 avril 1994, au Cap en Afrique du Sud.
Lors des premières élections multiraciales, le 27 avril1994, Nelson Mandela vote pour la première fois de sa vie. L’ANC arrivant largement en tête avec 62,6% des voix, Nelson Mandela est élu président de la République d’Afrique du Sud. La date du 27 avril est instituée « Jour de la liberté » et devient un jour férié en Afrique du Sud.
Frederik de Klerk félicite Nelson Mandela le 1er mai 1994.
Nelson Mandela devant l’Assemblée au Cap.
De gauche à droite : Frene Ginwala, Thabo Mbeki, Nelson Mandela, Frederik De Klerk.
Nelson Mandela est investi président de l’Afrique du Sud. Il prête serment le 10 mai 1994 à Pretoria devant 60 000 personnes dont plus de 45 chefs d’Etat et le secrétaire général de l’ONU, Boutros Boutros-Gali.
A sa droite, Thabo Mbeki l’un des deux vice-présidents.
Lors d’une cérémonie officielle, le nouvel hymne national est diffusé. Composé à partir d’un chant africain « Nksosi sikelel’ iAfrica » utilisé par les mouvements anti-apartheid, et de l’ancien hymne national qui avait été adopté en 1927, « Die Stem van Suid Afrika » il alterne cinq langues les plus parlées d'Afrique du Sud: xhosa, zulu, sesotho, afrikaans et anglais.
Le 16 septembre 1995, Nelson Mandela accueille le pape Jean-Paul II qui effectue son premier voyage officiel en Afrique du Sud.
Le 29 octobre 1998, Desmond Tutu remet le rapport de la Commission vérité et réconciliation à Nelson Mandela. Destinée à favoriser la réconciliation nationale, cette commission avait pour objet de recenser toutes les violations des droits de l’homme depuis le massacre de Sharpeville. En échange de leurs aveux, les auteurs d’exactions pouvaient être amnistiés. En cas de refus, ils étaient menacés de poursuites judiciaires. La commission a accordé l’amnistie à 37 anciens responsables de l’ANC dont Thabo Mbeki. Elle a pris fin en 2001 après avoir traité plus de 7000 demandes de pardon et épinglé certains hauts responsables politiques tels les anciens présidents Frederik De Klerk et Pieter Willem Botha.